Paris, le 17/10/2024
Cette histoire débute par un déchaînement d'éléments avec des trombes d'eau et des éclairs (mais pas au chocolat) sur la route qui nous conduit vers le ...
On continue à la lettre N dans laquelle, j'ai quelques autres groupes à vous conseiller.
Ce groupe qui existe depuis 1996 nous vient de Finlande et officie dans ce que l'on pourrait qualifier de "Métal symphonique". C'est un peu musclé mais c'est aussi épique et mélodique.
Le groupe, tout au long de ses changements de line-up, pourrait, en caricaturant un peu le trait, se résumer à 2 périodes majeures ainsi qu'une période de transition entre les deux.
- la 1ere avec Tarja Turunen au chant depuis les débuts du groupe jusqu'en 2005.
- l'actuelle avec Floor Jansen au chant depuis 2013.
- et l'entre deux avec Annette Olzon au chant entre 2007 et 2012.
C'est sur cette transition que je souhaite vous faire découvrir le groupe si vous ne le connaissez pas encore.
Tarja avait apporté au groupe une dimension "Opéra" par son style de chant : c'est une soprano et cela s'entend. Un style peu commun dans le monde du métal (surtout en tant que chant principal).
Annette n'avait pas cette caractéristique et son chant n'est pas très éloigné du style d'un groupe comme Evanescence, par exemple : c'est sans doute une des raisons probables du fait qu'elle ne soit pas resté très longtemps. Nightwish ne voulait pas être classé dans la même catégorie qu'Evanescence (mais ce n'est là que mon opinion).
Avec la venue de Floor, le côté "Opéra" est revenu : bien qu'elle ne soit pas soprano, elle arrive à reprendre l'ancien répertoire de Tarja et montre tout autant de facilité à reprendre les chansons de l'ère Olzon.
Perso, j'aime beaucoup les 3 périodes du groupe chacunes à leur manière. Un point commun entre toutes : le côté symphonique du groupe. Un album de Nightwish, c'est presque écouter un film en version audio ; à votre cerveau de synthétiser les images qui vont avec.
Un album particulièrement représentatif pour illustrer mon propos :
- Imaginarium sorti en 2011.
Au menu, une sorte de récit fantastique et poétique. Les visuels de l'album évoquent un mélange entre fête foraine et ambiance de cirque. La partie auditive conforte cette impression.
Par exemple, le titre Last Ride Of The Day nous donnera l'impression d'être sur des montagnes russes : sensations fortes garanties. Très entraînant sans pour autant faire peur.
Si vous souhaitez un peu plus d'angoisse, le titre Scarytale devrait vous plaire : on se croirait en plein Tim Burton ; en pleine fête foraine avec le côté gothique de Tim Burton. Nous ne sommes pas pour autant dans un film d'horreur : le chant féminin, les cœurs et le côté orchestral adoucissent le propos à merveille.
L'album contient aussi de multiples ambiances : un côté celtique par-ci, un côté Indien par là, une ambiance bluesie là, une ballade Ici encore avec bon nombre de passages épiques et entraînants. Tout le monde peut y trouver son compte au final.
Pour conclure, si vous n'aimez pas la chanteuse (et/ou le chanteur additionnel), le 2e CD contient la version instrumentale de l'album : c'est quelque chose qui devient courant sur les derniers albums de Nightwish. Cela permet de se concentrer sur la musique et son côté atmosphérique : parfait pour animer des soirées à thèmes (comme les JdR). 😉
Les titres présents sur ce double album sont les suivants : CD 1 : 1-Taikatalvi 2-Storytime 3-Ghost River 4-Slow, Love, Slow 5-I Want My Tears Back 6-Scaretale 7-Arabesque 8-Turn Loose The Mermaids 9-Rest Calm 10-The Crow, The Owl And The Dove 11-Last Ride Of The Day 12-Song Of Myself 13-Imaginaerum CD 2 : Les mêmes chansons en version instrumental.
Ci-dessous la chanson I Wan't My Tears Back pour vous donner un aperçu :
Impossible de passer à côté du représentant le plus emblématique du style Grunge et de son album le plus iconique :
- Nevermind.
Qu'est ce que le "Grunge" me direz-vous ?
Un courant musical des années 90 dans lequel le côté théâtral du métal est absent au profit d'une attitude négligée, presque sale avec des guitares bien saturées. Perso, je qualifierais ce style de "Rebel Attitude" mais Wikipédia en parle bien mieux que moi dans le lien suivant : https://fr.wikipedia.org/wiki/Grunge
Nirvana a été formé en 1987 autour de son charismatique chanteur Kurt Cobain et de son bassiste Krist Novoselic et nous vient de l'état de Washington.
Sur Nevermind sorti en 1991, le mal-être et l'esprit torturé qui se dégage du groupe est expulsé d'entrée de jeu avec le titre Smell Like Teen Spirit (que l'on ne présente plus tant il est connu mondialement). Toute l'énergie du groupe se ressent en à peine 5 minutes qui correspond grosso modo à la longueur de ce titre mais le reste de l'album n'est pas en reste pour autant : ça bouge bien tout au long de l'album.
D'ailleurs, si je ne dis pas trop de bêtises, je pense que Nirvana, son style et principalement Smell Like Teen Spirit ont boosté une pratique de défoulement peu répandue : le pogo.
Le pogo est une danse qui nous vient des années 70 (principalement du style Punk) au cours de laquelle les danseurs sautent de façon désordonnée, de haut en bas et en se bousculant. Perso, je ne pratique pas mais comprends ce besoin de se défouler : le Grunge s'y prête bien ; c'est tout à fait raccord avec le style. Pour peu d'y ajouter une bonne dose d'alcoolémie dans le sang : voici largement de quoi oublier tous ses soucis du quotidien. 😉
Même si je disais tout à l'heure que l'album est assez rythmé de bout en bout, il est malgré tout assez varié ; les changements de rythmes sont nombreux et l'on ne s'ennuie pas une seconde. Enfin si, on s'ennuie à un moment : on s'ennuie même sacrément ferme ! Mais ce moment est bien précis et c'est même un moment assez peu commun sur album : un long silence de 10 minutes top chrono au bout duquel une chanson bonus caché se laisse entendre. Cette chanson cachée se nomme Endless, Nameless (traduction : sans fin, sans nom). Tout un programme que je vous laisse découvrir en fin de piste 12 de l'album.
Cet album a presque 20 ans au moment où j'écris cet article et rien n'est à jeter dedans ; Pas une seule note : elles font toutes mouche ; il n'a pas pris une ride et s'écoute avec toujours autant de plaisir. C'est là, la marque d'une pièce d'exception intemporelle mais qui aura su marquer son temps et son époque.
Kurt Cobain n'est plus mais son œuvre restera à jamais : vive Nirvana ! 🤘
Les titres présents sur cet album sont les suivants : 1-Smells Like Teen Spirit 2-In Bloom 3-Come As You Are 4-Breed 5-Lithium 6-Polly 7-Territorial Pissings 8-Drain You 9-Lounge Act 10-Stay Away 11-On A Plain 12-Something In The Way.
Ci-dessous le clip de l'emblematique Smells Like Teen Spirit (mais est-il encore besoin de le présenter) ?
Groupe de rock Français formé en 1980 autour de son chanteur charismatique Bertrand Cantat.
Un bon album pour découvrir le groupe est, selon moi :
- l'album 666.667 Club.
Sorti en 1996, c'est du Rock sans fioritures mais pas sans diversité pour autant.
L'intro donne le ton avec une batterie bien claquante, de la guitare bien rock mais aussi avec une pointe de sonorité exotique de part la bombarde transylvanienne utilisée.
C'est le genre d'album sur lequel on ne peut s'empêcher de taper du pied la mesure, de faire du "Air batterie" ou bien de chanter à gorge déployée pour se défouler.
J'adore chanter sur les paroles de "Un jour en France", "Comme elle vient" ou encore "L'homme pressé". Il n'est pas étonnant que ces chansons fassent un carton en concert ou bien dans les Pub à concerts.
La plupart des textes de l'album sont en Français à l'exception de 3 ou 4 chansons comme "Prayer for a Wanker" ou "Lazy" sur lesquelles Bertrand chante en anglais. En prime, le chant de Bertrand reste accessible sur cet album : ce qui permet une plus grande facilité d'appropriation par l'auditeur.
Pas de mauvais titre en vue : c'est plutôt bien inspiré dans l'ensemble. Il y'a comme un air apaisant de campagne américaine sur certains titres où l'on peut entendre de l'harmonica comme sur la chanson "A la longue" ou plutôt à ambiance Tzigane grâce au violon sur le titre "Ernestine".
En bref, ça se laisse écouter sans problème.
Les titres présents sur cet album sont les suivants : 01-666.667 Club 02-Fin de siècle 03-Un jour en France 04-A ton étoile 05-Ernestine 06-Comme elle vient 07-Prayer for a wanker 08-Les persiennes 09-L'homme pressé 10-Lazy 11-A la longue 12-Septembre, en attendant 13-Song for JLP
Ci-dessous un petit extrait avec le clip de L'Homme pressé :
On passe dans un registre radicalement différent avec, à la lettre O, le groupe Obituary.
Fervent défenseur de la cause Death Métal depuis 1984 sous le nom de Executioner avant de se renommer en Obituary en 1988. Il est considéré par beaucoup comme l'un des meilleurs groupe dans son style. Les ayant vu (et découvert) en live en 2012, je peux vous garantir que ça envoie du lourd.
Un bon album pour les découvrir et qui rend hommage à leur puissance serait l'album :
- Ten Thousand Way To Die sortie en 2016.
Il se compose de 2 titres studio inédit ainsi que de 11 titres live enregistrés à de multiples endroits du globe mais pour un rendu plutôt similaire.
C'est du lourd, du très lourd même. Le chant est crié, presque guturale et le son des guitares est bien lourd, bien gras comme il faut. On est très loin des envolées joyeuses et lyriques d'un groupe comme Iron Maiden car le son est tellement lourd et grave que l'on a l'impression qu'il n'y a pas de cordes aigües sur leurs guitares mais cela donne furieusement l'envie de Headbanguer.
Pour obtenir une telle sonorité, les guitares sont accordées très basses : en Si (B) au lieu d'être en Mi (E) standard. On pourrait aussi atteindre une telle sonorité sur une guitare à 7 cordes : elles sont couramment utilisés dans ce style pour apporter de la lourdeur et renforcer les basses. Je ne crois pas qu'Obituary en utilise mais l'équipement utilisé leur permet de s'en rapprocher.
Les riffs sont implacables ; d'une efficacité redoutable.
Alors certes, on a l'impression de presque entendre 12 fois la même chanson mais diable que c'est bon. Du Obituary, ça se déguste en live : qu'on se le dise.
Les titres choisis vous permettront d'avoir une bonne vue d'ensemble de leur discographie et le mixage rend honneur à la puissance des titres : ce qui n'aurait pas forcément été le cas sur album studio.
Les titres présents sur cet album sont les suivants : 01-Loathe 02-Ten Thousand Ways to Die 03-Redneck Stomp [The Mayan, Los Angeles] 04-Centuries of lies [Masquerade, Atlanta] 05-Visions in My Head [Baltimore Soundstage, Baltimore] 06-Intoxicated [Revolution Centre, Boise] 07-Blood Soaked [Irving Plaza, New York] 08-Dying [Metro, Chicago] 08-Dying [Metro, Chicago] 09-Find the Arise [Opera House, Toronto] 10-'Til Death [House of Blues, San Diego] 11-Don't Care [Club Red, Phoenix] 12-Chopped in Half-Turned Inside Out [The Ritz Ybor, Tampa] 13-Slowly We Rot [Revolution Live, Fort Lauderdale]
Ci-dessous la chanson Redneck Stomp en version live (mais pas issue de l'album cité). Ceci vous donnera néanmoins un bon aperçu de ce que peut donner Obituary sur scène.
Après le Death Métal, passons à un style plus léger qui fait penser au soleil et aux vacances avec le groupe Californien The Offspring. En activité depuis 1984, choisir une oeuvre qui les représente le mieux n'est pas forcément chose aisée. Ceci étant dit, à la manière d'AC/DC, ils ne changent pas une formule qui fonctionne depuis des années. Par conséquent, en vous conseillant un album et, pour peu que cela fasse mouche, il vous sera facile d'accrocher à d'autres de leurs œuvres.
Aussi, ais-je décidé de vous présenter celui sur lequel il y'a le plus de chansons que j'apprécie toujours autant malgré le temps qui passe :
- Americana.
Sorti en 1998, il contient bon nombre de titres qui ont largement été diffusés à la radio, contribuant ainsi à sa popularité. Malgré tout, ces titres restent de qualité et passent les années sans prendre une ride. Je pense notamment à Staring At The Sun, Pretty Fly (For A White Guy) ou encore Why Don't You Get A Job : ces titres sont toujours plaisant à entendre en live (ou en version studio).
La voix de Dexter Holland fait indubitablement l'identité du groupe : il est assez unique et perso, j'adore.
Ce qui m'amène aux paroles : attention aux chastes oreilles, il y'a bon nombre de gros mots dans Americana mais cela fait aussi partie du charme d'Offspring : on retrouve ainsi l'esprit rebelle du Punk ou du Grunge comme chez Nirvana, par exemple.
Un peu catalogué (maladroitement ?), D'ailleurs, dans un style Punk Rock (ou Alternatif selon nos cousins Québécois), c'est pas mal énergique, vous vous en apercevrez en quelques minutes d'écoute à peine.
Autant, il peut y avoir, dans l'univers musical, certains albums que l'on peut écouter allongé dans son canapé tout en sirotant tranquillement un verre, autant, avec cet album, c'est tout l'inverse : je ne vois pas comment rester inactif en l'écoutant. Le rythme martelé par la batterie et les guitares saturées incitent l'auditeur à taper du pied, taper des mains, faire du Air Guitar, à Headbanguer ou à pogoter (pour peu que l'on soit adepte de cette pratique).
Les chansons chez Offspring sont assez courtes mais intenses. Le bon côté de la chose, en concert, il est rare d'avoir moins de 25 titres en 1h30 de show : on en a pour son argent. Americana est très court, lui aussi, mais très intense : moins de 45 minutes au compteur pour 13 titres dont une intro. Au global, voilà un album qui donne la pêche. Il est aussi assez diversifié et l'on ne s'ennuie pas. La dernière chanson est, à ce propos, très dépaysante dans un esprit assez orientale.
Tout comme sur l'album Nevermind du groupe Nirvana, Americana possède une chanson cachée. À la fin de Pay The Man (qui est, au passage, la chanson la plus longue de l'album avec 8 minutes), un silence de 2 minutes cache une reprise d'une autre chanson dans un autre style : de quoi finir avec la banane (après la pêche). 😊
Perso, je ne vois sur cet album que très peu de titres dispensables ou en dessous du reste : vous pouvez l'écouter les yeux fermés (mais faites, tout de même, attention au mobilier et à ceux qui vous entourent quand vous le faites). 🤣
Les titres présents sur cet album sont les suivants : 01-Welcome 02-Have You Ever 03-Staring At The Sun 04-Pretty Fly (For A White Guy) 05-The Kids Arent Alright 06-Feelings 07-Shes Got Issues 08-Walla Walla 09-The End Of The Line 10-No Brakes 11-Why Dont You Get A Job 12-Americana 13-Pay The Man
Ci-dessous un petit extrait avec la chanson Why Don't You Get A Job : N'y a-t-il pas comme un air de vacances ?
On repasse à un style un peu plus musclé avec le groupe Pantera.
Originaire du Texas, ce groupe a officié entre les années 1981 à 2003 dans un style Glam-Rock a ses débuts et a progressé dans un style plus Thrash à partir des années 90.
Un bon album pour démontrer la puissance qu'a pu dégager ce groupe serait le suivant :
- Official Live-101 Proof
Il s'agit d'un live sorti en 1997 avec des titres enregistrés durant la tournée Tourkill de 1996 à 1997. Les deux dernières pistes ont été enregistrées au Chasin Jason Studios.
On y retrouve la plupart des titres emblématiques du groupe tel que 5 minutes Alone, Becoming, A New Level, Walk, Cowboys From Hell, This Love ou encore Hostile.
Une chose qui frappe d'entrée, c'est la batterie : elle tabasse comme pas possible. Vinnie Paul était sacrément doué. Quelle tristesse qu'il nous ait quitté en 2018 suite à une crise cardiaque. La double grosse caisse se fait entendre.
Comme je vous le disais, le style est assez musclé et cela se ressent particulièrement en live. Ils feraient même presque passer Metallica pour des doux agneaux s'il n'y avait pas quelques passages calmes pour adoucir ce monde de brutes : ceci est dû, en parti, au chant de Phil Anselmo qui nous gratifie d'un style assez sauvage, primaire sans pour autant glisser dans un style bestial comme on peut avoir chez Kreator, par exemple (quoi que, ce n'est pas très éloigné quand même : amis de la poésie, bye bye).
Le côté Thrash se retrouve dans les guitares agressives à souhait. On peut même considérer Dimebag Darrell comme un maître dans l'art du shredding : cette technique est particulièrement utilisée dans la guitare rythmique du Thrash Métal. Iced Earth l'utilise beaucoup aussi. On en retrouve un bon exemple dans la chanson Hostile : ça joue vite, très vite même et c'est ça qui est bon.
La batterie et les guitares sont renforcés par la basse de Rex Brown donnant à l'ensemble une puissance monstrueuse. Nul besoin de se le cacher, le mixage y fait aussi pour beaucoup dans cette sensation de puissance et c'est aussi toute la magie du "live" : ça rend super bien et ça donne une furieuse envie de Headbanguer. 🤘
Les titres présent sur cet album sont les suivants : 01-New Level 02-Walk 03-Becoming 04-5 Minutes Alone 05-Sandblasted Skin 06-Suicide Note Pt 2 07-War Nerve 08-Strength Beyond Strength 09-Dom/Hollow 10-This Love 11-I'm Broken 12-Cowboys From Hell 13-Cemetary Gate 14-Hostile 15-Where You Come From 16-I Can't Hide
Petit extrait avec le morceau Cowboys From Hell :
Après un style bien énervé avec Pantera, on passe à un groupe plutôt dépressif mais pas trop sur l'album que je vais vous conseiller pour débuter :
- One Second sorti en 1997.
Originaire d'Angleterre, Paradise Lost est en activité depuis 1988. Le groupe officie plutôt dans un style Doom Métal voir Gothique selon l'album mais celui-là sonne un peu comme du Depeche Mode avec une bonne dose de Métal dedans.
Il démarre tout en douceur avec du piano et la voix calme de Nick Holmes. Son chant est plus calme et posé que dans le reste de la discographie où elle oscille entre chant guturale et cris en mode vénère pour exprimer sa colère. C'est aussi ça qui fait que cela se rapproche de Depeche Mode : les 2 chanteurs n'ont pas un style très éloigné (sur cet album tout du moins).
Le rythme est lent, atmosphérique mais entraînant. La batterie marque le côté métal du groupe.
Les choses s'accélèrent un peu dès la 2e chanson mais cela reste très accessible et entraînant ; La voix claire du chanteur y contribue pour beaucoup.
D'ailleurs, l'album sera constamment dans l'alternance entre des passages lents, atmosphérique et mélodique et d'autres passages sur lesquelles les guitares grasses et la batterie peuvent s'exprimer. Le rythme étant plutôt lent dans l'ensemble, le couple guitares/batterie associés à la basse donne à l'ensemble une puissance Heavy qui fait bien plaisir à entendre. La contrepartie de cela, vos oreilles seront mises à rude épreuve par cette alternance entre le calme et la puissance du Heavy.
Je ne vois pas particulièrement de titres dispensables et c'est suffisamment diversifié pour que chacun y trouve son compte. Très bon album au final.
Les titres présents sur cet album sont les suivants : 01-One Second 02-Say Just Words 03-Lydia 04-Mercy 05-Soul Courageous 06-Another Day 07-The Sufferer 08-This Cold Life 09-Blood Of Another 10-Disappear 11-Sane 12-Take Me Down
Petit extrait avec la chanson One Second :
Groupe de rock originaire d'Angleterre formé en 1965 et massivement connue avec David Gilmour (à la guitare) et Roger Waters (à la basse) comme membres principaux à partir de 1972.
L'une des meilleures oeuvre pour découvrir ce groupe reste pour moi le film The Wall.
Réalisé par Alan Parker en 1982 et assez facilement trouvable en DVD, c'est une pièce majeure du groupe.
Ce film est malgré tout assez particulier car il n'y a pas, à proprement parler, de dialogue qui permette de faire progresser l'intrigue : malgré des années de visionnage, il n'a, pour moi, pas encore été totalement assimilé et garde une part de difficulté d'accès et de compréhension.
Connaître le pitch ne sera pas superflu pour l'appréhender, le voici :
Sentant sa personnalité défaillir, Pink, une star du rock, se fabrique un mur protecteur derrière lequel il croit d'abord trouver refuge. Mais ce mur finit par l'étouffer et le pousse, seul et malheureux, jusqu'aux portes de la folie. Il passe alors en revue les éléments importants de sa vie ; la mort de son père à la guerre, sa mère trop protectrice et castratrice, les brimades de professeurs, puis l'échec de son mariage et la plongée dans la drogue, autant de briques dans le mur (Another Brick in the Wall), ou d'éléments qui en ont comblé les interstices (Empty Spaces). Cet examen de conscience le mène jusqu'à son autoprocès (The Trial).
Les images se succèdent au rythme de la musique de Pink Floyd comme s'il était question d'un immense clip vidéo d'1h30 avec parfois quelques incrustations de dessins animés (mais pas pour enfants) pour illustrer le propos.
Plutôt dérangeant par moments, le message est tantôt politique, tantôt sexuel ou à tendance de "Rock N' Roll attitude". Difficile, pour moi, de ne pas voir dans ce film un certain rejet du conformisme, un parallèle avec le nazisme, des attitudes extrêmes qui peuvent découler d'une trop forte absorption de produits illicites comme la destruction de matériels ou encore une dépravation sexuelle allant même jusqu'au viol. 😱 C'est choquant mais c'est voulu et on le doit en parti au talent d'Alan Parker (à qui l'on doit part exemple des films comme Birdy, Mississippi Burning ou encore Midnight Express : des films assez dérangeant qui poussent à la réflexion). Il n'est, bien sûr, pas le seul à contribuer au résultat obtenu.
Le film est en partie inspiré de la vie de Roger Waters. Pour la petite histoire, The Wall a été imaginé par Waters suite à un incident sur scène durant lequel Roger a craché sur un fan et a pris conscience à cet instant qu'il décrochait de la réalité : The Wall sera pour lui, une sorte de catharsis.
La musique de Pink Floyd alterne les moments de pur Rock N'Roll très entraînants et d'autres plus atmosphériques, plus planants à tendance psychédélique comme dans le style d'un Led Zeppelin, par exemple. Il faut aussi avoir à l'esprit qu'il s'agit d'un concept album (tout comme le film) qui raconte une histoire : la structure n'est donc pas conventionnelle, elle est en phase avec le style narratif.
Si je devais faire, néanmoins, un reproche au film comme à l'album du même nom, ce serait au niveau du mixage qui alterne entre passages calmes inaudibles et déferlement de guitares qui poussent dans leurs retranchements nos équipements audio. Mais n'est ce pas là une démonstration de pur esprit Rock que de pousser les limites au-delà de qu'elles doivent être ?
Je vous laisse méditer dessus.😉
Les titres présent dans le film sont les suivants :
01-In the Flesh 02-The Thin Ice 03-Another Brick in the Wall, Pt. 1 04-The Happiest Days of Our Lives 05-Another Brick in the Wall, Pt. 2 06-Mother 07-Goodbye Blue Sky 08-Empty Spaces + What Shall We Do Now ? 09-Young Lust 10-One of My Turns 11-Don't Leave Me Now 12-Another Brick in the Wall, Pt. 3 13-Goodbye Cruel World 14-Is There Anybody Out There ? 15-Nobody Home 16-Vera 17-Bring the Boys Back Home 18-Comfortably Numb 19-When the Tigers Broke Free 20-In the Flesh 21-Run Like Hell 22-Waiting for the Worms 23-Stop 24-The Trial 25-Outside the Wall
Petit extrait avec la chanson Another Brick In The Wall (version du film) :
Groupe de rock Alternatif originaire d'Angleterre en activité depuis 1994 autour du chanteur et guitariste Brian Molko et du bassiste Stephan Olsdal. On est dans un style assez soft du rock à tendance purement britannique.
Un bon album pour découvrir leur style serait :
- Without You, I'm Nothing sorti en 1998.
Le style est un peu particulier car nous avons d'un côté un chant que l'on a du mal à associer à un homme ou à une femme et de l'autre, une batterie qui produit beaucoup de notes sans pour autant apporter un rythme rapide mais plutôt dans un style calme voir mélancolique ou presque dépressif.
En effet, la voix de Brian est très particulière et son côté presque androgyne peut être ressenti à travers elle. Elle apporte une dose de tristesse et de mélancolie mais donne clairement son identité à Placebo.
D'un autre côté, le batteur se démène comme un diable derrière ses fûts et donne le son Pop Rock à tendance britannique à l'ensemble. Malgré tout, le style reste soft et presque relaxant.
Le côté androgyne du chanteur est particulièrement visible dans son physique et le clip ci-dessous pourra vous le montrer mais bien entendu, cela ne se voit pas sur album, cela se ressent. 😉
Mes chansons préférées sur cet opus sont les suivantes : Pure Morning, Without You, I'm Nothing, Burger Queen et Every You, Every Me que l'on retrouve dans la BO du film Sexe Intentions sorti en 1999.
Les titres présents sur cet album sont les suivants :
01-Pure Morning 02-Brick Shithouse 03-You Don't Care About us 04-Ask For Answers 05-Without You I'm Nothing 06-Allergic (To Thoughts Of Mother Earth) 07-The Crawl 08-Every You Every Me 09-My Sweet Prince 10-Summer's Gone 11-Scared Of Girls 12-Burger Queen
Petit extrait avec le titre Every You Every Me :
Est-il encore nécessaire de présenter ce groupe mondialement célèbre dont son chanteur iconique a définitivement laissé une trace indélébile de son passage avant sa disparition ?
La meilleure oeuvre selon moi pour découvrir ce groupe reste incontestablement :
- La BO de Bohemian Rhapsody
Le biopic traite des moments clefs du groupe jusqu'à la mort de Freddy Mercury : son chanteur principal assez extravagant.
La BO reprend la plupart des chansons utilisées dans le film et fait, bien entendu office de "Best Of". Un "Best Of" un peu particulier malgré tout car certains titres sont en double.
Ce n'est pas l'unique "Best Of" disponible pour ce groupe mais j'avoue avoir une grosse préférence pour celui-ci.
Pourquoi, me direz-vous ?
3 principales raisons à cela ; 3 particularités qui font son charme :
En 1, sa 1ere piste. Cela ne faisait pas partie de la discographie du groupe et pourtant, dès son écoute, elle est indissociable de son identité musicale. Un peu normal en même temps dans la mesure où elle a été interprété par 2 de ses membres originelle : Bryan May (son guitariste) et Roger Taylor (son batteur). Je vous le dis : quel kiff que d'entendre l'air de la 20th Century Fox avec la sonorité de Queen.
En 2, la BO alterne des titres studios et des titres Live sur lesquelles l'énergie que dégage le groupe est palpable. C'est aussi ce qui fait que l'on peut avoir des titres en double : on a par exemple, Bohemian Rhapsody en version studio ainsi qu'en version live.
En 3, et c'est la 1ere fois que j'entends une telle originalité : le titre "We Will Rock You" présent sur cet album. Le morceau débute en version studio et bascule en version live. C'est un morceau fait pour le public, il est normal qu'il se fasse entendre. Je trouve la transition superbement bien faite.
Il y'a aussi dans cet album certains titres, qui, grâce au film, pourront susciter de l'émotion ainsi qu'une autre approche. Je pense notamment à Who Wants To Live Forever. Avant de voir le biopic, j'associais cette chanson au film Highlander (dont la musique a été réalisé par Queen) et à l'immortalité du personnage. Or, à présent, impossible d'écouter cette chanson sans faire le lien avec le destin tragique de Freddy Mercury et au fait qu'au moment de composer ce morceau, il devait sans doute déjà savoir ce qui l'attendait : impossible de contenir des larmes à son écoute. Il y'a aussi la chanson Show Must Go on, qui suscitait déjà de l'émotion, avant même de se retrouver dans ce "Best Of" : malgré la mort de son chanteur, le show doit continuer.
La playlist est vraiment de qualité, et, perso, me convient parfaitement.
La pièce de choix étant, bien entendu, la chanson titre, Bohemian Rhapsody : du pur Rock N'Roll avec une dimension opéra et extravagant. En une chanson peut se résumer tout le génie du groupe et, rien que pour ça, ça vaut le détour.
Les titres présents sur cet album sont les suivants : 01-20th Century Fox Fanfare 02-Somebody To Love 03-Doing All Right (...Revisited) 04-Keep Yourself Alive [Live] 05-Killer Queen 06-Fat Bottomed Girls [Live] 07-Bohemian Rhapsody 08-Now I'm Here [Live] 09-Crazy Little Thing Called Love 10-Love Of My Life [Live] 11-We Will Rock You (Movie Mix) 12-Another One Bites The Dust 13-I Want To Break Free 14-Under Pressure 15-Who Wants To Live Forever 16-Bohemian Rhapsody [Live] 17-Radio Ga Ga [Live] 18-Ay-Oh [Live] 19-Hammer To Fall [Live] 20-We Are The Champions [Live] 21-Don't Stop Me Now (...Revisited) 22-The Show Must Go On
Petit extrait avec la chanson Bohemian Rhapsody :
IronChris